La Table des organismes communautaires montréalais de lutte contre le VIH/sida (TOMS) met fin à sa participation à l’initiative Montréal sans sida.

Communiqué de presse

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MONTRÉAL, le 14 févr. 2023 /CNW/ – Devant le désengagement des élu.e.s montréalais.e.s et de la mairesse Valérie Plante, il ne nous est plus possible d’exercer notre rôle au sein de cette alliance unique, qui regroupait la Ville de Montréal, la Direction de Santé publique de Montréal et notre regroupement. Montréal sans sida s’inscrit dans le projet Fast-track cities, initié par ONUSIDA en collaboration avec ONU-Habitat, IAPAC et la Ville de Paris. Ce projet vise à mobiliser les maires des grandes villes dans la lutte contre le VIH.

Depuis le 18 décembre 2020, la TOMS et ses membres ont interpellé la mairesse et la conseillère de Ville Josefina Blanco à trois reprises pour obtenir un engagement fort de la classe politique montréalaise envers la réalisation du plan d’action de l’initiative et envers les cibles intermédiaires de l’ONUSIDA. Les membres de la TOMS se sont d’ailleurs positionnés en faveur d’un ultimatum face au manque d’engagement des élu.es lors d’une assemblée extraordinaire tenue en décembre 2021. Il est maintenant temps pour nous de faire suite à cet ultimatum.

La signature de la déclaration de Paris a d’ailleurs été l’une des premières actions de la Mairesse lors de son entrée en poste en 2017, celle-ci confirmait alors que la mairesse impliquait Montréal dans un réseau international de villes qui choisissent de faire de la lutte au VIH une priorité. L’engagement demandé par la TOMS n’aurait dû être qu’une formalité, puisque la signature des déclarations amendées est un prérequis pour faire partie de l’initiative des villes sans sida. Le plan d’action, signé en 2018, devait être le premier pas ambitieux d’une démarche d’implication des personnes vivant avec le VIH et des communautés touchées par le VIH. Seule une campagne de sensibilisation aura pu bénéficier d’une implication proactive. Force est de constater que la cible de ce plan d’améliorer les conditions de vie de nos communautés ne tient plus, alors que le silence réservé à nos demandes quant à la signature de la dernière version de la déclaration de Paris et de la déclaration de Séville s’avère assourdissant.

Le rôle de la TOMS et de ses membres était de mobiliser nos communautés, pas d’éduquer nos politiciens, et ce, sans compensation pour nos connaissances et notre temps. La situation devant laquelle nous nous trouvons ne permet pas d’entrevoir que nos communautés seront réellement écoutées et qu’elles feront partie des travaux qui permettront de mettre fin à l’épidémie du VIH d’ici 2030 à Montréal.

Plus de quatre ans après le lancement du plan d’action de l’initiative, la TOMS encourage la Ville de Montréal à faire un travail de fond en ce qui a trait à ses pratiques répressives envers nos communautés, à la lutte au VIH/sida, et à la réduction des méfaits. D’ici là, nous militerons pour que l’épidémie du VIH/sida, qui perdure depuis maintenant plus de 40 ans, cesse de n’être qu’un dossier où la classe politique montréalaise gagne des points sur le dos de nos communautés.

À propos :

La Table des organismes communautaires montréalais de lutte contre le VIH/sida (TOMS) a pour mission de soutenir, de promouvoir les actions et de défendre les intérêts des membres et des communautés qu’ils représentent. La TOMS regroupe 31 organismes communautaires qui travaillent en prévention du VIH et ITSS et en promotion de la santé et du mieux-être, en hébergement et en soutien aux personnes qui vivent avec le VIH/sida et autres ITSS, ainsi que leurs proches.

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Notre présence en ligne:

Site internet : http://toms-mtl.org
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Ressources:

Plan d’action Montréal sans sida (2018)
Fast-Track Cities
Déclaration de Paris 4.0
Déclaration de Séville
Cibles intermédiaires de l’ONUSIDA (p.7)
Revendications du 14 décembre 2021

SOURCE Table des organismes communautaires montréalais de lutte contre le sida (TOMS)

Renseignements: Olivier Gauvin, Coordination, Table des organismes communautaires montréalais de lutte contre le sida (TOMS), coordo@toms-mtl.org

Nous dénonçons la présence policière à la vigile de la Journée mondiale de lutte contre le VIH/sida

Lettre d’opinion de la TOMS – Co-rédaction d’Olivier GAUVIN et Léo MARY

MONTRÉAL, le 20 déc. 2022 /Pivot Québec/ –

Le 1er décembre, la Table des organismes communautaires montréalais de lutte contre le VIH/sida (TOMS), ses membres, et nos communautés – parmi lesquelles se trouvaient notamment des personnes vivant avec le VIH, LGBTQ+, travailleur·euses du sexe, usager·ères de drogues – se réunissaient pour la 34e vigile annuelle en soutien aux personnes et aux communautés touchées par le VIH et à la mémoire des personnes décédées des suites de la maladie.

La TOMS et ses partenaires dénoncent aujourd’hui que près d’une dizaine d’agent·es du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) se sont permis de venir s’attrouper autour de nos communautés, et ce, malgré nos contacts répétés avec l’arrondissement Ville-Marie et le poste de quartier du SPVM, et en plein recueillement collectif.

Avant même notre arrivée sur les lieux, une voiture de police était stationnée au parc de l’Espoir. S’en sont suivi deux autres voitures au courant de la vigile. [ … ] LIRE LA SUITE

Cosignataires:

Ted Rutland (Université Concordia), Maison Plein Cœur, La Maison Benoît Labre, COCQ-SIDA, AQPSUD, Réseau d’action des femmes en santé et services sociaux (RAFSSS), BRAS Outaouais, Portail VIH/SIDA du Québec, Le PIaMP, RACOR en santé mentale, Dopamine, Rue Action Prévention (RAP Jeunesse), Réseau de la santé sexuelle des Sourds du Québec (RSSSQ), CAPAHC, GEIPSI, GRIP, Spectre de rue, Table des groupes de femmes de Montréal (TGFM), Maison d’Hérelle, AIDS Community Care Montreal (ACCM), RAPSIM, CACTUS Montréal, L’Anonyme, RIOCM

PODS: Un nouvel outil pour prévenir les surdoses

Rédaction d’Audréanne SMITH (chargée de concertation sur les surdoses)

15 décembre 2022 / L’itinéraire

La crise des surdoses, dont un enjeu important est la contamination des drogues en circulation libre, est certes un sujet d’actualité, mais qui fait partie avant tout du quotidien de nos communautés depuis plus d’une dizaine d’années. Il s’agit d’une situation qui préoccupe tant les groupes communautaires et les personnes qui gravitent autour que les proches des personnes décédées ou affectées dans leur santé et bien-être par les surdoses. 

Nous profitons donc de cette plateforme pour souligner notre reconnaissance quant à la résilience des personnes qui ont perdu des proches, ou qui ont vécu des expériences indésirables elles-mêmes faute de politiques humaines et efficaces sur les drogues. L’absence d’actions concrètes d’envergure visant la décriminalisation des drogues, ou le refus d’agir et ignorer la question comporte un prix, que nos communautés paient chaque jour. L’inquiétude quant à l’acceptabilité sociale n’a jamais été une raison valable pour justifier cette inaction, comme en témoigne la couverture médiatique de masse des derniers mois.

Les mobilisations interdisciplinaires quant au développement de réponses aux surdoses s’organisent de façon autonome depuis plusieurs années; c’est pourquoi le CAMS (Comité d’Actions Montréalais sur les Surdoses), composé de 21 organismes membres de la TOMS travaillant en réduction des méfaits, a développé le Projet d’observation des drogues et des surdoses, ou le PODS. [ … ] LIRE LA SUITE

La Table des organismes communautaires montréalais de lutte contre le VIH/sida (TOMS) souligne le 1er décembre, Journée Mondiale de lutte contre le VIH/sida, avec une 34e vigile montréalaise

Communiqué de presse

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MONTRÉAL, le 1er déc. 2022 /CNW Telbec/ – La Table des organismes communautaires montréalais de lutte contre le VIH/sida (TOMS) souligne encore cette année la Journée mondiale de lutte contre le VIH/sida par la 34e vigile de commémoration qui se tiendra le 1er décembre 2022 à 17h00 au Parc de l’Espoir.

Encore aujourd’hui, des milliers de Montréalais.es sont touché.es par le VIH/sida et la liste des personnes décédées continue de s’allonger malgré tous les progrès. L’épidémie est exacerbée autant par des politiques publiques inadéquates et stigmatisantes que par les discriminations sociales et institutionnelles. Nos communautés méritent des politiques publiques basées sur leurs besoins et sur des données scientifiques à jour.

Ceci engendre des répercussions dévastatrices pour les communautés concernées :

  • Impacts majeurs sur la santé globale (psychologique, physique, sociale) dans un contexte d’inflation par rapport au coût encore élevé des traitements;
  • Une déficience dans l’accès aux soins et à la prévention : absence de financement adéquat dédié à l’intervention par et pour, manque de plages horaires étendues pour les rendez-vous, etc.

Plusieurs solutions concrètes ont depuis longtemps été identifiées par les organismes terrain et compétents. Toute solution doit les impliquer, et à tous les niveaux (planification, déploiement des services, rétroaction) :

  • Garantir un financement adéquat de la mission des organismes afin de soutenir et développer l’offre de services en santé globale;
  • Assurer une prise en charge publique complète des coûts des médicaments afin de contrebalancer les effets néfastes de l’inflation galopante sur nos communautés;
  • Réaliser un travail législatif visant une décriminalisation des enjeux entourant les communautés concernées (non divulgation du statut sérologique, travail du sexe et drogues);
  • Offrir une formation continue aux employé.e.s des services publics concernés par les enjeux liés au VIH/sida.

Cette année encore, la vigile mêlera prises de parole, musique et recueillement. Nous vous invitons à nous rejoindre afin de se recueillir et saluer le travail de nos communautés et montrer notre solidarité avec toutes les personnes vivant avec le VIH, ainsi que les communautés affectées.

À propos :

La Table des organismes communautaires montréalais de lutte contre le VIH/sida (TOMS) a pour mission de soutenir, de promouvoir les actions et de défendre les intérêts des membres et des communautés qu’ils représentent. La TOMS regroupe 31 organismes communautaires qui travaillent en prévention du VIH et ITSS et en promotion de la santé et du mieux-être, en hébergement et en soutien aux personnes qui vivent avec le VIH/sida et autres ITSS, ainsi que leurs proches.

Notre présence en ligne:

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Ressources

https://www.cocqsida.com/nos-dossiers/recherche-communautaire/index-stigmatisation.html

https://pvsq.org/wp-content/uploads/2022/06/plaidoyer-recherche-insecurite-financiere.pdf

SOURCE Table des organismes communautaires montréalais de lutte contre le sida (TOMS)

Et si c’était toi qui devais passer la nuit au grand froid ?

Lettre d’opinion de la TOMS/RAPSIM – Co-rédaction Audréanne SMITH et Catherine MARCOUX

Surprise, l’hiver arrive encore cette année ! Il va commencer à faire de plus en plus froid, on va accélérer le pas en revenant du travail, reconnaissant·es de se retrouver au chaud à la maison.

Dans ces moments, on s’imagine ce que ça peut être de ne pas avoir d’endroit où rentrer ou de lieu pour se réchauffer. Alors que les restaurants demandent de consommer pour rester sur place, que les métros et les centres commerciaux sont fermés durant la nuit, que les hébergements et les ressources d’urgence débordent, une question se pose : serais-je capable de passer une seule nuit dehors en hiver ?

Cette situation difficile à concevoir est pourtant la réalité pour bon nombre de personnes. À Montréal, alors que l’hiver est à nos portes, il manque des centaines de places dans les refuges d’urgence, haltes-chaleur et les hébergements transitoires. Plusieurs organismes communautaires vont encore devoir agir à contrecœur et refuser l’accès faute de places. Des travailleur·euses de rue manqueront d’options pour référer des personnes vers un endroit capable de les accueillir. [ … ] LIRE LA SUITE

* La lettre est co-signée par une quinzaine de chercheur·euses et d’organisations communautaires.

La réduction des méfaits, une question de politique(s) et de santé publique

POUR DIFFUSION IMMÉDIATE
Montréal, 8 juin 2022 – Lettre ouverte de la TOMS

Audréanne Smith, chargée de la concertation communautaire montréalaise sur les surdoses

Récemment, nous constatons une évolution encourageante des discussions politiques autour des lois qui régissent les drogues. Profitons-en pour nommer les différents enjeux en lien avec ce dossier, notamment parce que les réalités des personnes qui consomment ne sont pas prises en compte. 

La décriminalisation des drogues fait, sous toute réserve, partie des enjeux d’intérêt pour les groupes et personnes qui incarnent les principes de la réduction des méfaits dans leur vie personnelle ou professionnelle. Nous savons à la TOMS et parmi tant d’autres groupes de personnes concernées que ce n’est pas une réponse miracle, mais bien un moyen parmi d’autres pour entamer une remise en question du modèle prohibitionniste et prévenir une multitude de complications évitables ou au potentiel d’être grandement amoindries pour celleux qui consomment. Les conséquences de la criminalisation des personnes faisant usage de substances illicites figurent en tête de liste des complications, avec les nombreux impacts que cela a au niveau des surdoses. Comme le mentionne Martin Pagé, directeur de Dopamine, l’un des 31 groupes membres de la TOMS: «Nous avons besoin de combattre beaucoup plus que ce qui se fait actuellement.(…) Une meilleure solution serait de légaliser les drogues, contrôler ce qui les composent tout en offrant du support aux personnes qui les consomment.»1 D’autres initiatives en réduction des méfaits sont aussi déployées par nos membres, qui sont issus du milieu communautaire, notamment les programmes d’analyse de substances du GRIP et de CACTUS Montréal

L’écartement du projet C-216 par la Chambre des communes démontre que le maintien d’une population en santé, peu importe le profil de ses membres, passe après les calculs politiques partisans, et il en va de même au Québec. Il est facile de dire que ce n’est pas une discussion nécessaire à tenir ici lorsque les données relatives aux surdoses, éparpillées dans les données policières, dans celles du coroner ou encore à la santé publique, et le moyen de signalement sont difficilement accessibles. Comment qualifier la situation actuelle quand nous ne disposons que de données limitées et incomplètes? De plus, il faut rappeler aux élu.es que les surdoses non fatales existent aussi et peuvent avoir un impact réel et durable sur la qualité de vie des gens qui en ont vécu et sur leur entourage. Les données accessibles ne comptabilisent pas ces situations et ces données ne sont pas disponibles en temps réel, ce qui empêche une réponse adéquate et adaptée aux besoins des gens. Quoique limitées, ces dernières viennent appuyer les constatations faites sur le terrain par nos membres, qui déplorent les situations de surdoses, mais surtout leur hausse depuis 2019, toutes substances confondues. Afin de pallier au manque de données disponibles, la TOMS travaille avec ses membres sur une réponse communautaire, le PODS, qui recense et détaille les informations liées aux surdoses et les substances qui les causent survenues à Montréal en temps opportun. Les élu.es de la Ville, qui appuyaient le projet C-216, feront-ils pression auprès des instances provinciales et fédérales afin d’encourager la mise en place d’une législation semblable à la Colombie-Britannique?

Permettons-nous aussi de rappeler la nécessité de la participation active et continue des gens qui consomment, ou ont consommé, et aux profils représentant le plus justement possible la diversité des personnes concernées et leurs besoins. Par exemple, du côté de la Colombie-Britannique, plusieurs groupes et militant.es se sont prononcé.es avant l’adoption du projet concernant les seuils insuffisants de 2,5 grammes. Cette décision ne semble pas être une réponse réaliste, mais plutôt arbitraire aux yeux de plusieurs groupes communautaires, y compris les organismes chapeautant les SCS/CPS et nos membres. Comme l’illustre si bien le rapport Splitting and Sharing : «il est important de noter que les personnes qui consomment ont tous et toutes différents seuils de tolérance, et que la quantité utilisée peut varier drastiquement selon le type de substance.»

Liens et ressources

Étude menée auprès des données du coroner par l’AQPSUD et Université de Montréal:

Portrait pancanadien illustré des surdoses:

Portrait de la situation ailleurs au Canada:

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1 Traduction de l’article suivant: https://bit.ly/3NBsmx0

2 Traduit de: Ranger, Corey, Touesnard, Natasha, Bonn, Matthew, Brière-Charest, Kim, Wertheimer, Sophie, Kolla, Gillian, Ka Hon Chu, Sandra, Fong, Clem, & McDougall, Patrick. (2021). SPLITTING & SHARING IN OVERDOSE PREVENTION AND SUPERVISED CONSUMPTION SITES: Survey Results (4.0.0). Zenodo. https://doi.org/10.5281/zenodo.4750189

La répression policière et judiciaire pour gérer la pandémie : un choix aux conséquences délétères

NOUVELLES : COMMUNIQUÉ I Nouveau rapport de Observatoire des profilages – ODP

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Rapport: Surengagement policier et judiciaire dans la gestion de la pandémie : conséquences pour les personnes judiciarisées et le système pénal

Le gouvernement doit prendre acte des conséquences néfastes de cette approche punitive.

Ampleur de la judiciarisation

  • 31 845 constats d’infraction ont été signifiés entre le 22 mars 2020 et le 27 juin 2021 au Québec, soit sur une période d’environ 15 mois de la pandémie.
  • 78% des constats d’infraction (24 812) ont été signifiés pendant les cinq mois où le couvre-feu était en place, soit de janvier à mai 2021.

Motifs de judiciarisation

  • Le non-respect du couvre-feu est l’infraction qui a suscité le plus de répression : 56,8% des constats d’infraction de notre banque de données visent ce motif.

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Partenaires de l’Observatoire des profilages: le Réseau d’aide aux personnes seules et itinérantes de Montréal, la Clinique Droits Devant, la Clinique Droit de cité, la COCQ-SIDA, la Ligue des Droits et Libertés (LDL), la Table des Organismes Communautaires Montréalais de lutte contre le Sida (TOMS) et la Clinique juridique du Grand Montréal

Journée mondiale de lutte contre le sida 2021 : une vigile pour honorer 40 ans de mobilisation et se souvenir que les communautés concernées par le VIH à Montréal se battent toujours !

Communiqué de presse

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MONTRÉAL, le 1er déc. 2021 /CNW Telbec/ – La Table des organismes communautaires montréalais de lutte contre le sida (TOMS) souligne encore cette année la Journée mondiale de lutte contre le VIH/sida par la 33e vigile de commémoration qui se tiendra le 1er décembre 2021 à 17h00 au Parc de l’Espoir.

Encore aujourd’hui, des milliers de Montréalais.es sont touché.e.s par le VIH/sida et l’épidémie continue à être encouragée par des politiques et autres manifestations de discrimination et de stigmatisation. De nombreux enjeux sociaux ont été exacerbés par la pandémie de COVID-19 : difficulté supplémentaire d’accès au logement, isolement, sérophobie, difficultés d’accès aux soins, à la PReP, au dépistage et au matériel de réduction des risques et de prévention des ITSS; enjeux liés à la judiciarisation du VIH, du travail du sexe, de l’usage des drogues et à l’occupation de l’espace public, le tout en parallèle à une crise de surdoses sans précédent.

La vigile sera pour nous le moment de nous rappeler qu’après 40 ans de lutte, nous sommes toujours militant.e.s! La vigile sera également l’occasion de se recueillir ensemble, et d’honorer la mémoire de celles et ceux qui nous ont quitté.e.s au cours des dernières années.

Écoutons les communautés concernées par le VIH/sida afin d’éviter de répéter les mêmes erreurs dans la gestion de la pandémie de COVID-19 qui se poursuit depuis près de deux ans. Les réponses institutionnelles doivent être adaptées aux besoins réels des personnes et doivent s’inscrire dans le respect fondamental des droits humains. « La répression et la judiciarisation sont des avenues nuisibles et portent atteinte aux droits, bien-être et à la santé des communautés concernées par le VIH » – nous rappelle Sandra Wesley, présidente de la TOMS. Reconnaissons les expertises du milieu VIH/sida et apprenons de ces 40 années de lutte !

Afin de rendre hommage à cette résilience constante, la vigile mêlera prises de parole, musique et recueillement. Nous vous invitons à nous rejoindre afin de nous recueillir, saluer le travail de nos communautés et montrer notre solidarité avec toutes les personnes vivant avec le VIH.

À propos :
La Table des organismes communautaires montréalais de lutte contre le VIH/sida (TOMS) a pour mission de soutenir, de promouvoir les actions et de défendre les intérêts des membres et des communautés qu’ils représentent. La TOMS regroupe 31 organismes communautaires qui travaillent en prévention du VIH et ITSS et en promotion de la santé et du mieux-être, en hébergement et en soutien aux personnes qui vivent avec le VIH/sida et autres ITSS, ainsi que leurs proches.

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Membres de la TOMS

SOURCE Table des organismes communautaires montréalais de lutte contre le sida (TOMS)

Renseignements: Léo MARY, Chargé.e des communications, Table des organismes communautaires montréalais de lutte contre le sida (TOMS), comm@toms-mtl.org, 514-975-5539